Tout part d’un thème, une idée, un croquis, les hasards de la vie.

Elle dessine la trame. Y mets de la vie, parfois même, une personne de sa connaissance… Alors commence le récit de son futur tableau. Elle raconte une tranche de vie, comme dans ce tableau du Départ des congés payés. Dans les années 70, un tracteur crée un embouteillage, dans l’autre sens les gens vont travailler : une Estafette Renault ( nous devinons un menuisier) et un homme en solex. La vie tout simplement sous nos yeux.Elle commencera par le tracé sur le bois, la découpe à la scie à chantourner, puis à la main pour les endroits plus ardus, ponçages délicats, peinture des diverses couches successives tout en dégradé monochrome du noir au blanc en passant par deux gris différents marquants la profondeur du tableau. Le tout sera sublimé par l’apport final du cuir et de la lumière.

Chaque tableau est une pièce unique nécessitant entre 10h et 20h de travail.

Chacun trouvera son tableau, tant Isabelle Bürgi-Delwaulle présente de thèmes différents, traditionnels avec les Vaches d’Hérens mais aussi modernes comme avec les 24h du Mans.